Poêmes

La leçon du papillon

 

Un jour apparut un petit trou dans un cocon… Un homme, qui passait là par hasard, s’arrêta pour observer le papillon qui s’efforçait de s’extraire par le petit orifice. Pourtant, après de longues heures d’attente, il se dit que le papillon avait abandonné car le trou demeurait toujours aussi exigu. Le papillon avait-il donc tout donné, était-il à bout d’énergie ?

 L’homme décida alors d’aider l’animal : il saisit un canif et ouvrit le cocon. Aussitôt, le papillon en sortit… mais son corps était maigre et engourdi, ses ailes chétives bougeaient à peine. L’homme continua à l’observer, pensant que, d’un moment à l’autre, les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter son corps pour qu’il prenne enfin son envol. Malheureusement, rien de tel ne se produisit ! Le papillon passa le reste de son existence à se traîner par terre, maigre créature aux ailes rabougries.

 Ce que l’homme, malgré son geste de gentillesse et son intention d’aider, n’avait pas compris, c’est que le passage par le trou étroit du cocon était l’effort nécessaire au papillon pour pouvoir transmettre le liquide de son corps à ses ailes, et ainsi pouvoir voler. C’était l’épreuve que l’animal devait surmonter pour pouvoir grandir et se développer.

 Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans la vie : si nous vivions sans rencontrer d’obstacles, nous ne pourrions jamais voler de nos propres ailes…

J’ai demandé la Force… et la Vie m’a apporté des difficultés pour me rendre plus robuste.

 J’ai demandé la Sagesse… et la Vie m’a donné des problèmes à résoudre.

 J’ai demandé la Prospérité… et la Vie m’a doté d’une tête et de muscles pour travailler.

 J’ai demandé l’Amour… et la Vie m’a présenté des gens à aider.

 J’ai demandé des Faveurs… et la Vie m’a offert des potentialités.

 Je n’ai rien reçu de ce que j’avais demandé.

 

Entre dans la lumière 

 Pour y trouver la paix 

  Que par le son de nos prières 

   Tu nous ressentes t'aimer 

Entre dans la lumière 

 Sans oublier les Tiens 

  Retrouve ta joie d'hier 

   Sans regret ni chagrin 

Entre dans la lumière 

 Et laisse dans nos coeurs 

 Ton visage qui éclaire 

   Nos âmes bercées par ce bonheur. 

Marylin BOUGY..

 

 L'important, c'est de semer.

 

L'important, c'est de semer,

un peu, beaucoup, sans cesse,

les graines de l'espérance... 

Sème le sourire :

qu'il resplendisse autour de toi. 

Sème ton courage :

qu'il soutienne celui de l'autre. 

Sème ton enthousiasme,

ta foi, ton amour,

les plus petites choses,

les riens. 

Aie confiance,

chaque graine enrichira un petit coin de terre. 

 Anonyme 

 

La mort n'est rien.

 

La mort n'est rien,

je suis seulement passé, dans la pièce à côté.

 Je suis moi. Vous êtes vous.

Ce que j'étais pour vous, je le suis toujours.

 Donnez-moi le nom que vous m'avez toujours donné,

parlez-moi comme vous l'avez toujours fait.

N'employez pas un ton différent,

ne prenez pas un air solennel ou triste.

Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.

 Priez, souriez,

pensez à moi,

priez pour moi.

 Que mon nom soit prononcé à la maison

comme il l'a toujours été,

sans emphase d'aucune sorte,

sans une trace d'ombre.

 La vie signifie tout ce qu'elle a toujours été.

Le fil n'est pas coupé.

Pourquoi serais-je hors de vos pensées,

simplement parce que je suis hors de votre vue ?

Je ne suis pas loin, juste de l'autre côté du chemin.

 Henry Scott-Holland

 

Les yeux

 

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, 

Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ; 

Ils dorment au fond des tombeaux 

Et le soleil se lève encore. 

Les nuits plus douces que les jours 

Ont enchanté des yeux sans nombre ; 

Les étoiles brillent toujours 

Et les yeux se sont remplis d'ombre. 

Oh ! qu'ils aient perdu le regard, 

Non, non, cela n'est pas possible ! 

Ils se sont tournés quelque part 

Vers ce qu'on nomme l'invisible ; 

Et comme les astres penchants 

Nous quittent, mais au ciel demeurent, 

Les prunelles ont leurs couchants, 

Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent : 

Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, 

Ouverts à quelque immense aurore, 

De l'autre côté des tombeaux 

Les yeux qu'on ferme voient encore. 

 Sully Prudhomme (1839-1907)

 

 

QUAND JE NE SERAI PLUS LÀ, JE VOUDRAIS QUE

TOUS CEUX QUI M'ONT CONNUE SE RAPPELLENT
DE MOI. JE VOUDRAIS QUE L'ÉGLISE SOIT 
REMPLIE D'AMIS ET DE GENS 
QUE J'AI AIMÉS CAR JE SAIS QUE 
MES ENFANTS AURONT BESOIN D'ÊTRE
ENTOURÉS. JE VOUDRAIS QUE MON
DÉPART NE LAISSE NI VIDE,NI LARMES, MAIS 
PLUTOT QU'IL LAISSE DE NOMBREUX SOUVENIRS 
POUR CHAQUN. JE VOUDRAIS
PARTIR ET M'ENVOLER SANS M'INQUIÉTER
DE MES ÊTRE SI CHERS. QUE TOUS CEUX QUI
M'ONT AIMÉS SACHE QUE MA TÂCHE EST BIEN 
TERMINÉE SUR CETTE TERRE,QUE MA VIE A ÉTÉ
BIEN REMPLIE.


QUAND JE NE SERAI PLUS LÀ,
JE VOUDRAIS POUVOIR RESTER PRÉSENTE
DANS LE COEUR DE CEUX QUI M'AIMENT.
JE VOUDRAIS QUE MON PASSAGE SUR TERRE
SOIT IMPRÉGNÉ PAR MON SOURIRE
ET MA JOIE DE VIVRE. QUE CHAQUE AUTOMNE,
VOUS PUISIEZ VOUS SOUVENIR QUE J'AIMAIS
CETTE MERVEILLEUSE ET SPLENDIDE SAISON
SI PARTICULIÈRE POUR MOI.


QUAND JE NE SERAIS PLUS LÀ,
J'AIMERAIS QUE MES ENFANTS
SE SOUVIENNENT DE LEUR MAMAN
QUI AIMAIT TANT LA VIE.
QU'ILS PUISSENT TROUVER LE COURAGE
D'ACCEPTER MON DÉPART. JE VOUDRAIS 
QU'ILS PENSENT POSITIVEMENT
QUE MON DERNIER VOYAGE SERA MON PLUS BEAU
ET LE PLUS HEUREUX.


QUAND JE NE SERAI PLUS LÀ,
PARLEZ-MOI ENCORE COMME SI J'ÉTAIS LÀ.
DITES-MOI ENCORE MAMAN ET JE VOUS 
ENTENDRAI. GARDEZ-MOI UNE PLACE DANS 
VOTRE COEUR ET JE VOUS AIDERAI
À CONTINUER LA VIE.


QUAND JE NE SERAIS PLUS LÀ,
MARCHER TOUT DROIT COMME 
JE VOUS AI TOUJOURS DEMANDÉ.
AVANCEZ SUR VOTRE CHEMIN SANS AVOIR ¸
JAMAIS DE REGRET.


QUAND JE M'ENVOLERAI POUR L'ÉTERNITÉ,
DITES-VOUS QUE JE VOUS AI AIMÉS
DE TOUT MON COEUR, QUE JE CONTINUERAI 
DE VOUS AIMER TOUJOURS ET MÊME APRÈS.


FAITES-MOI VIVRE TOUJOURS
MAIS CETTE FOIS-CI DANS LA PROFONDEUR 
DE VOTRE COEUR.


QUAND JE NE SERAIS PLUS LÀ, 
SACHEZ QUE MON PLUS GRAND BONHEUR
AURA ÉTÉ VOTRE GRAND AMOUR.


QUAND JE NE SERAIS PLUS LÀ,
QUE LA MUSIQUE JOUE LES PLUS BELLES 
MÉLODIE DE MA VIE.


QUAND SE JOUR ARRIVERA, SÉCHEZ
VOS LARMES PUISQUE LES TRISTESSES
DE LA TERRE SE REFERMERONT À 
TOUT JAMAIS POUR MOI, LÀ OU J'IRAI,
IL N'EXISTERA PAS DE LARMES
NI AUCUN CHAGRIN. QUANT À VOTRE
TOUR, LA MORT VOUS PRENDRA,
ELLE VOUS MÉNERA VERS MOI,
JE VOUS ATTENDRAI POUR NE JAMAIS
CESSER DE VOUS AIMER.


CE N'EST QU'UN SIMPLE AU REVOIR
ET NON PAS UN ADIEU, SOYEZ TOUS HEUREUX
CAR MOI JE LE SERAI.


QUAND JE NE SERAI PLUS LÀ, JE SAURAIS 
TOUJOURS LÀ.

 


Association loi 1901 à but non lucratif n° W313016014 

 

"Tu n'es plus là où tu étais, mais partout où je suis" Victor Hugo

 

"Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, je suis chargée de vous le dire" Bernadette Soubirous

 

"Ce n'est pas parce qu'ils sont invisibles qu'ils sont absents" St Augustin